C’était mon premier jour à Paris. J’avais un sentiment étrange, tristesse et en même temps bonheur. C’est un sentiment difficile à expliquer. On dit qu’il faut vivre le même sentiment pour comprendre. Oui, c’est quelque chose comme ça.
J’avais un sac sur mon dos. C’était plus lourd que moi.
C’était lourd, mais pas à cause du poids. C’était plutôt un poids spirituel.
Parce que, dans mon sac à dos, j’avais mes rêves, j’avais mes espoirs, j’avais mon avenir, j’avais mes projets, j’avais mon enfance, j’avais les attentes de ma famille. C’est peut-être pour ça que ce sac était si lourd pour moi.
J’étais dans le métro. Je savais où j’allais mais je ne savais pas comment y aller. J’étais perdu. Oui je me suis perdu parmi les milliers de personnes. Je trouvais ça bizarre. Où tous ces gens allaient en même temps si vite ? est-ce qu’ils étaient en retard sur leurs rêves? j’étais parmi des milliers de personnes avec leurs espoirs au fond de leurs sacs.
J’allais vers des jours meilleurs pour des lendemains apaisés.
Texte écrit par Bayram
Aide à la traduction par Baku
Illustré par Chaani
Vous pouvez lire une version de ce texte en turc et en dari.
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